Cadavre Exquis

 

Des nouvelles d'Isabelle et Nicolas a Vancouver, en Francais et occasionnellement en Anglais, et autres fragments glanes sur Internet.

19.05.2008

Tour sur la Côte de l'Etat de Washington

Tout le monde ne peut pas aller au Japon (des photos, des photos !), alors on se contente d'aller chez le voisin du sud ;-). Nous sommes partis Vendredi soir, prenant la route au sud de Bellingham, la très belle Chuckanut Drive. On a campé à Bay View Park, puis on a continué vers Fidalgo Island, et Whidbey Island, en passant par la photogénique Deception Pass et son pont. On a continué ensuite au sud de l'île pour voir des sites historiques conservés au patrimoine Américain, avec le plus grand nombre de bâtiments classés sur le sol Américain, et un ancien fort qui gardait Puget Sound et le chemin vers Seattle. On a campé dans le parc de Deception Pass, et passé grâce à nos voisins mélomanes une bonne soirée au coin du feu...

Au retour, on est passé par la ville photogénique de La Conner, puis on a fait une bonne randonnée dans le Larrabee State Park, au dessus de la Chuckanut Drive. On a dîné à Bellingham, à la micro-brasserie Boundary Bay Brewery (hmmm, les risotto seafood cakes), et on est rentrés, en perdant malheureusement une bonne heure et demie à la frontière.

En attendant des photos de ce week end, les photos du week end à Victoria sont en ligne chez moi.

8.05.2008

Justice

Si vous n'avez pas encore entendu parler de la polémique sur le clip du morceau "Stress" par Justice, un groupe de musique électronique Français que l'on aime beaucoup et que l'on a vu à Vancouver, voici la vidéo réalisée par Romain Gavras (la croix sur le dos des blousons noirs est le symbole du groupe, et le "titre" de leur premier album). Attention, c'est assez choquant.

Pour vous faire une idée, ce billet sur poptronics donne un bon contexte. Et David Abiker, chroniqueur à Arrêt sur Image (qui a consacré une émission au clip), a un avis intéressant, au-delà des accusations de cynisme opportuniste, de racisme et d'appel irresponsable à la violence:

40 ans après, mai 68 a tout dit et on a tout compris. Plus la peine d’insister. Le clip de justice, en revanche, nous parle des révolutions qui sont devant nous. Il le fait à sa façon, avec une crudité gratuite et cette dose d'inconscience et d’ambigüité qui fait pour moi une oeuvre d'art, une ambigüité qui questionne et effraie, une ambigüité dans laquelle on n’a pas fini de se noyer en essayant de comprendre.