J'ai retrouvé Joséphine et Martin (vous suivez, la meilleure amie de Karen et son copain ?) à 11h00 devant la brasserie de Granville Island pour les concerts du Vancouver International Jazz Festival, à l'occasion de Canada Day (j'ai d'ailleurs eu confirmation d'émeutes qui auraient poussé à l'abandon des feux d'artifices, l'autre raison étant qu'il y a une compétition internationale de feux d'artifice en Août !). On s'est d'abord baladé dans le marché de Granville Island, un paradis de produits frais (ha, ces crabes, si j'habitais plus près...). On a pris des fish&chips, enfin, plutôt des calamars&chips pour moi, qu'on a mangé à l'extérieur en essayant de ne pas se les faire voler par les mouettes (comme il est écrit partout, "protect your food from seagulls").
Il y avait 5 scènes sur l'"île", qui est en fait relié à la terre depuis longtemps. Le jazz était sympa, dans un super cadre. Il y avait du monde, mais pas trop. Tout le monde avait son petit drapeau à la feuille d'érable, certains étant allés jusqu'à se peindre le visage. Mon t-shirt préféré ? Celui sur lequel était écrit "hug a canadian today" (serrez un canadien dans vos bras aujourd'hui). Ca faisait bizarre, quand on pense à la France. Je ne me rappelle pas avoir déjà agité un drapeau tricolore pour le 14 Juillet, encore moins à une autre occasion. Ce qui m'a amené à penser qu'il n'y a plus que les supporters de foot et le FN qui utilisent le drapeau français...
Josephine et Martin sont partis tôt. On s'est revus le lendemain pour dîner dans un restaurant où jouait un autre groupe de jazz pour le festival. Je me suis baladé entre les différents concerts, certains pas mal du tout. Puis il s'est mis à pleuvoir plus ou moins fortement. J'ai attendu une accalmie pour filer vers Downtown voir enfin "Land of the Dead", de Georges Romero. J'étais en avance, j'ai acheté ma place et suis allé bouquiner au starbucks le plus proche. Le film était pas mal, un honnête film d'action "à l'ancienne", pas mal de points communs avec les films de Carpenter, en particulier New York 1987 pour le coté ville américaine dévastée (le tournage a eu lieu à Toronto en fait). Pas trop effrayant, à l'opposé du le récent "Dawn of the dead", remake du "Zombie" de Romero. Et toujours un message politique, le réalisateur prenant visiblement plaisir à laisser les privilégiés retranchés dans une grande tour de verre au milieu des décombres se faire bouffer tout crus par des zombies. Retour en bus...
